jeudi 10 mars 2016

Le Daeu...Ce n'est pas pour les banlieues et les zones rurales ! (2/3)

Un (beau) livre: Le Diplôme d'accès aux études universitaires (Daeu) : un ascenseur social ? Editions du bord du Lot, mai 213

Il est en vente ici : http://www.bordulot.fr/detail-daeu-120.html
au prix de 9 €

Suivi d'un (beau) projet : 50 000 diplômes par an ! ! !

Et... un déplacement  à Paris ... voilà comment nous sommes traités par Madame Slama Eléonore, cheffe de cabinet de Madame la Ministre de l'éducation nationale.

 Nous avons répondu  Madame Eléonore Slama avec copie  Monsieur le chef de cabinet de Monsieur le Premier ministre.



Euro-Med

Institut Euro-méditerranéen d’études, de recherche, de formation et de promotion des valeurs universelles.
21, avenue Julien Bailly

46100 Figeac


Tél. 0679652322 – Courriel. euromed.education@gmail.com


Figeac, le 2 février 2016.

Madame Eléonore Slama,

Cheffe de cabinet.

Ministère de l’Education nationale, de l’enseignement et de la recherche

110, rue de Grenelle

75357 Paris SP 07

  

Référence : BDC/20150016837CS/ADB


- Votre lettre du 19 janvier 2016.


Objet : Mise en place du Diplôme d’accès aux études universitaires (Daeu)  dans les banlieues et les zones rurales.

Madame La Cheffe de Cabinet,

Nous sommes bien surpris, à bien des égards,  par votre lettre visée en référence :

- Plus de six mois après notre « rencontre » avec vos services et malgré nos relances, notre démarche était totalement ignorée. Il a fallu que nous nous adressions au cabinet de Monsieur le Premier ministre pour qu’enfin vous acceptiez de réagir  à un projet  d’intérêt national et pour lequel Euro-Med mobilise une équipe aux compétences multiples. Or, ce si long retard ne nous vaut, de votre part, ni regrets,  ni excuses.

- En confirmation du point précédent, vous passez sous silence la conduite inadmissible du fonctionnaire chargé de nous recevoir. Il s’était « éclipsé » (sic) lors de notre venue à Paris, a-t-il déclaré avec amusement. Nous respectons trop la république pour ne pas qualifier publiquement, le comportement  inadmissible d’un fonctionnaire qui plus est, de l’éducation nationale. A ce sujet non plus, nous n’avons pas droit à des excuses.

De notre côté nous ne pouvons pas passer sous silence les imprécisions et les inadéquations de votre argumentation : 

- Notre projet ne vise pas à couvrir « les zones rurales de la région de Figeac », ce qui  voudrait dire qu’il inclurait  les hameaux voisins et de ce fait lui ôterait la puissance de son réalisme,  mais concerne toutes les zones rurales du territoire français.

 - De nombreux établissements  français ayant le statut d’association dispensent de l’enseignement supérieur. Nous en avions dirigé l’un d’eux. Ceci étant précisé, Euro-Med n’a pas demandé à bénéficier d’une habilitation pour la préparation du Daeu, mais à généraliser une formule qui a fait ses preuves et en partenariat avec des universités.

Si le gouvernement ne souhaite pas développer cette autre formule d’accès au Daeu, sans doute, moyennant adaptation, il suffit  tout simplement de nous le dire. Vous en conviendrez, dans ce cas, qu’il y a une contradiction avec le plan de formation annoncé, à destination des demandeurs d’emploi. Les besoins en Daeu, se chiffrent par millions, sachant que 80 % des demandeurs d’emploi ont un niveau de formation générale qui tourne autour de la classe de troisième.

De façon plus accrue encore, la situation actuelle d’accès à la préparation de ce diplôme, remet en cause le principe d’égalité des chances  et au-delà expose une véritable situation de discrimination des citoyens : il y a ceux qui peuvent accéder au Daeu et ceux qui demeurent devant  des portes closes, voire qui ignorent l’existence de cette issue. Allez-vous attendre que des organisations, professionnelles, syndicales ou politiques s’emparent de la question, pour réagir ?
Aujourd’hui,  les universités délivrent annuellement, arrondissons,  5 000 diplômes pas an, Euro-Med  préconise un dispositif qui permet de dépasser les 50 000. Naturellement les universités demeureront au cœur de ce dispositif. Dans cette perspective, le Daeu, réduirait considérablement l’impact négatif des 160 000 sorties en situation d’échec,  du système éducatif. Nous sommes convaincus que cette action finira par remodeler le paysage social de la république.

Enfin,  vous nous suggérez de nous rapprocher des universités, en nous précisant qu’elles n’ont aucune obligation en la matière. Cette suggestion est un aveu d’impuissance. Non, Madame, nous n’en ferons rien car  dans le meilleur des cas,  nous aboutirons à un résultat insignifiant, à l’orée de 2084, quand il sera trop tard, vraiment trop tard. …
Le Daeu ne peut être l’affaire d’Euro-Med, ni d’une université mais l’affaire  de l’état et à travers votre réponse vous reconnaissez votre impuissance à agir sur le destin de la France.

Euro-Med c’est aussi un projet méditerranéen dont les racines sont aussi africaines. Hélas,  vous n’y faites même pas allusion. Vous n’avez pas d’ambition pour la France. C’est dommage. 
Nous avons toujours agi dans l’intérêt de la république, or clairement, vous ne voulez pas de nous. Nous avons du mal à comprendre comment un très haut fonctionnaire de votre rang et de votre statut ait pu apposer sa signature au bas de cette lettre que vous retrouverez bientôt sur notre blog. Celle-ci réjouira au moins 3 lotois, des hors-la-loi qui ont détruit le prestigieux organisme de formation ADC, détruit localement le Daeu et vidé les caisses de l’établissement sous le regard bienveillant de toutes les institutions. Ce n’est pas votre lettre qui suscitera en eux quelques remords, bien au contraire.
Nous adressons une copie de la présente à Monsieur le Chef de cabinet de Monsieur Le Premier ministre, question de l’informer que malgré ses encouragements, nous ne pouvons aller plus loin.
L’histoire jugera.

Nous vous prions de croire, Madame la Cheffe de Cabinet, à l’expression de notre sincère considération.

Rabah Bouguerra
Président d’Euro-Med.


Référence : Hacène Rabah Bouguerra, le Diplôme d’accès aux études universitaires (Daeu) : un ascenseur social ? – Editions du bord du Lot – mai 2013.


Vous direz : c'est incroyable...mais c'est cela la réalité de la France ! 

lundi 7 mars 2016

Le Daeu ...(à suivre ) 1/3

Un projet Euro-Med !

J'ai proposé à Monsieur Manuel Valls, Premier Ministre,  la mise en œuvre d'un projet de développement du Daeu (L'équivalent de plein droit du baccalauréat) dans les banlieues et les zones rurales.

Je ne vais pas revenir sur l'intérêt du Daeu mais rappeler que 80% des demandeurs d'emplois ont un niveau de formation générale qui tourne autour de la classe de 3e. C'est dire que si, on n'agit pas sur cette variable, de très nombreux citoyens seront condamnés à l'exclusion  vie !

Il est donc urgent d'agir

J'ai proposé un objectif de 50 000 diplômés par an (Naturellement, on peut faire plus !)

Voici la réponse du 23 mars 2015, de M. Sébastien Cros, chef de cabinet de M. Le Premier Ministre.

Le 4 mai 2015, je reçus la réponse de Mme Eléonore Slama, Cheffe de cabinet de Mme La Ministre de l'éducation nationale.

Quand on lit de tels courriers, on se dit : tout va bien ! ! ça marche ! !

jeudi 3 mars 2016

En vous écoutant, j'ai ressenti une honte profonde ...


M. Emmanuel Macron,
Ministre de l’économie :
Que vous est-il arrivé ?

A vous voir présenter des excuses devant la représentation nationale, à votre place, j’ai ressenti une honte profonde et elle ne me quitte plus. Par ce billet, je voudrais l’exorciser. La veille vous aviez évoqué l’entreprise bretonne Gad, la bien nommée et ses 20 % de salariés illettrés. Autant de personnes en situation d’extrême fragilité après 20 et même 30 ans de labeur au sein de la même entreprise, est une image peu digne d’une grande nation comme la France en ce début du 21e siècle. A juste titre, vous aviez dénoncé une intolérable situation. Mais pourquoi vous excuser ? D’avoir dit une vérité ? C’est en votre honneur que de l’avoir souligné  et pourtant vous vous êtes retrouvé, seul,  raillé, blâmé y compris par des députés qui soutiennent l’action de votre gouvernement et qui ne se sont calmés qu’après vous avoir vu renier des convictions universellement partagées. En effet,  l’entreprise du futur  exige des salariés motivés  et capables de s’adapter à toutes les turbulences…  J’ai cru comprendre, que vous estimiez que les salariés sont maîtres de leur destin. C’est sans doute vrai, là où ces mêmes salariés ont la possibilité d’agir. Cela ne semblait pas du tout être le cas  chez Gad. Par contre, à aucun moment vous n’aviez souligné la responsabilité de l’entreprise. Cette entreprise comme beaucoup d’autres, même de taille plus modeste,  bénéficie des services d’un directeur des ressources humaines. Qu’a-t-il fait pendant ces longues années ? Que sont devenues leurs cotisations au titre de la formation professionnelle continue ? Ce n'est n’est donc pas une question de financement mais de conception de l’entreprise de demain. Gad n’est plus mais des hommes et des femmes, plus précaires, et plus exclus…sont là,  dans le désarroi. Et ça,  c’est la responsabilité de l’Etat.

 
80% des demandeurs d’emplois ont un niveau de formation générale qui tourne autour de la classe de 3e, autrement dit avec beaucoup d’illettrés et une grosse poignée d’analphabètes. On peut agir sur cette situation et la faire évoluer de façon positive…En moins de 5 ans, avec un programme adapté et au coût insignifiant,  le paysage social de la France y compris dans ses dimensions économiques et politiques serait totalement transformé. Beaucoup d’associations citoyennes comme CAC (coordination et action citoyenne) sont prêtes à s’engager pour cette noble mission.   

 

 
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