Au pays des droits de l'homme, la justice est dans un état catastrophique, pire que dans les pays que minent l'ignorance et la pauvreté. Naturellement , on n'en parle presque pas pour la simple et bonne raison que les classes qui détiennent du pouvoir ne sont que très rarement touchées... On vous répète que nous sommes dans un état de droit, il n'y a rien de plus inexact ...En France le droit est élaboré dans la perspective de détruire les plus fragiles, les plus faibles et ceux qui ont besoin de protection.
Observez ! La loi de 2019 portant réforme de la justice a été adoptée voilà deux semaines et tout dans cette loi contribue à restreindre l'accès à la justice. Ceux qui ont feront les frais sont les honnêtes justiciables qui ne veulent juste pas être dépouillés, spoliés et brimés.
Pire encore, cette loi a été adoptée en catimini par 42 députés dont la nôtre ( 31 pour et 11 contre) sur 577. Et on continue à vous dire que la France est une grande démocratie. Comme le dit mon ami Richard, c'est qu'ils ont un sens particulier de l'humour !
C'est dans la perspective de rendre la justice au peuple, que nous faisons cette proposition de réforme à laquelle ont participé de nombreux citoyens.
Le 11 mars 2019.
Le grand débat
national – le débat citoyen
Pour une vraie
réforme de la justice
Introduction.
Depuis plusieurs décennies, La justice traverse une crise
sans précédent. Magistrats et avocats semblent bénéficier d’une réelle
impunité. Les organes de contrôle ou de déontologie ne semblent pas en mesure
de corriger les dysfonctionnements les plus massifs.
Parfois, ce qui paraît
aux yeux du justiciable comme une flagrante injustice n’est pour les magistrats
comme pour les avocats que l’expression des lois en vigueur. Or certaines dispositions datent de la fin du
19e siècle et semblent taillées pour garantir une forme d’immunité
aux professionnels du droit.
La loi du 29 juillet 1881, dite loi de liberté de la presse, semble
encore fixer l’exercice du droit alors
même que de multiples dispositions ne favorisent pas la circulation d’une
information réellement démocratique.
Et que dire de la loi 90-615 du 13 juillet 1990 qui réprime
les actes racistes, antisémites ou xénophobes alors que ces actes se
multiplient ravivant les multiples blessures sociales.
L’égal accès au droit doit être garanti à tous les citoyens.
De fait, l’accès à la justice doit être
gratuit et libre de toute contrainte.
Première mesure.
Afin de pacifier durablement la
société en crise, nous demandons :
La mise en place d’une commission
spéciale (Parlementaire ou mixte) pour
statuer sur tous les cas d’abus flagrant du pouvoir judiciaire. Il existe aujourd’hui des situations qui
autorisent d’affirmer que la justice de la République est raciste. Est-il
possible de laisser une telle infamie planer
sur une République dont la devise est Liberté-égalité-fraternité ?
Cette commission peut être saisie par
tout citoyen victime de décisions de justice pour le moins incompréhensibles et
en tout cas contraire au droit.
Proposition 1.
Un des
principes d’une vraie démocratie est l’accès gratuit pour les personnes
physiques à la justice. Une réelle
compensation des coûts peut éventuellement être envisagée pour les personnes morales.
La justice
doit être gratuite pour tous.
Proposition 2.
Le recours à
un avocat ne devra plus être obligatoire, y compris devant la cour de
cassation. Dans tous les cas, une grille tarifaire nationale sera opposable aux
avocats.
Proposition 3.
De très nombreux citoyens souffrent d’injustices massives
dont les auteurs sont des magistrats qui violent délibérément les lois de la
République ou des avocats qui ne respectent guère leur propre code de
déontologie et contre lesquels le citoyen ne peut rien faire. Quand des professionnels,
magistrats ou avocats, sont en cause, le
système déploie des réponses qui tendent à faire taire les justes
revendications des justiciables lésés. Les citoyens ont des revendications qui
reposent sur des faits indiscutablement
prouvés. Il est de la plus haute importance que ces revendications soient
examinées à la lumière du droit. Y aurait-il une objection à ce que les principes
constitutionnels soient scrupuleusement observés ? Il y va de la survie
même de la société que de négliger les aspirations du peuple français.
Proposition 4.
Nous demandons l’abrogation de la loi de 2019 portant réforme
de la justice afin que les justiciables soient auditionnés et les propositions
des associations chargées de les défendre soient examinées.
Les décisions de justice sont prises au nom du peuple
français, alors le peuple doit être consulté avant l’adoption de toute loi.
Proposition 5.
De très nombreux citoyens sont victimes de l’abus de pouvoir
des magistrats qui violent délibérément les lois souvent au bénéfice d’une
partie adverse qui se comporte en vrai
délinquant qui n’hésite pas à utiliser des faux ou à extorquer des
témoignages avec la complicité de ceux qui sont censés dire le droit. Il en est
de même des avocats qui ne sont plus au service du client, malgré des
honoraires faramineux qu’ils exigent sans aucune considération de la situation
financière des victimes. De simples prestataires de nombreux avocats
participent à la banalisation des injustices. Les avocats usent de l’énorme
pouvoir que leur confère leur profession.
Le peuple demande seulement une application du droit qui
respecte les valeurs de la république.
Très souvent, les victimes sont confrontées à un véritable mur
qui nie leurs droits et les confinent dans un sentiment d’exclusion sociale.
Le classement sans
suite devra être exceptionnel et rigoureusement motivé.
Proposition 6.
« Sans justice il n’y a pas de démocratie » tel est
le fondement de l’Etat que propose Saint-Augustin. En l’absence de justice, la
société vit une crise sans précédent.
Le peuple est souverain, il réclame seulement une justice qui
consacre l’égalité de tous les citoyens. Le peuple est capable de proposer une vraie
réforme de la justice. Aujourd’hui, il en est écarté.
Proposition 7.
Afin de pacifier durablement la société en crise, nous demandons :
La mise en place d’une commission
spéciale (Parlementaire ou mixte) pour statuer sur tous les cas
d’abus flagrant de pouvoir judiciaire.
Il existe aujourd’hui des situations qui autorisent d’affirmer que la
justice de la République est raciste. Est-il possible de laisser une telle
infamie planer sur une République dont
la devise est Liberté-égalité-fraternité ?
Cette commission peut être saisie par tout citoyen victime de
décisions de justice pour le moins incompréhensibles et en tout cas contraire
au droit.
Proposition 8.
Si l’avis rendu est favorable au rétablissement de la
justice, la victime doit bénéficier immédiatement des indemnités prévues par la
loi.
Proposition 9.
Sanction immédiate pour les magistrats ayant commis une
forfaiture. C’est le cas d’un magistrat qui a participé à un procès impliquant
des amis. Cette sanction peut être la
radiation immédiate à vie.
Proposition 10.
Suppression des Conseils de prud’hommes et leur
remplacement par une chambre sociale avec des magistrats professionnels. Pour
rappel, le Conseil supérieur de la magistrature n’est pas compétent pour les
conseillers prud’homaux. C’est une source supplémentaire de dysfonctionnement.
Proposition 11.
Si la commission spéciale découvre à l’occasion de ses
investigations des situations de faux, d’usage de faux, d’extorsion de
témoignages, d’escroquerie au jugement et de tout autre délit, délibérément non
sanctionnés par les juges, les auteurs doivent être confondus et sanctionnés
conformément aux lois en vigueur.
Proposition 12.
Afin de mettre fins aux privilèges d’une corporation les
ordres des avocats doivent être fondus en un ordre national. Cette fusion
répond à un double principe d’égalité et d’équité entre les professionnels. Ce
faisant, si le principe de la gratuité n’est pas retenu, elle permet de réduire le coût d’accès à la
justice, 1000 à 1500 € au lieu de 3000 à 4000 € actuellement. L’existence de 2
ordres est contraire au principe constitutionnel d’égalité.
Proposition 13.
Le siège de l’ordre des avocats ne doit plus être fixé au
sein d’une institution de justice. Cette mesure permet distinguer clairement l’institution
judiciaire d’un prestataire, appelé
avocat.
Proposition 14
Tous les avocats devront relever de la justice ordinaire.
Actuellement, un avocat agréé auprès du conseil d’Etat et de la cour de
cassation, poursuivi dans le cadre de la mise en œuvre de sa responsabilité
civile professionnelle, relève de la cour de cassation. Aucun professionnel du
droit ou d’une autre spécialité, ne bénéficie d’un tel privilège.
Ce privilège est
anticonstitutionnel.
Proposition 15
Dans le cadre de la mise en œuvre de la responsabilité civile
d’un avocat, la procédure devra être totalement gratuite et à la charge du conseil de l’ordre.
Actuellement, le justiciable qui souhaite demander réparation à un avocat doit
au préalable régler des honoraires d’un montant fixé entre 3000 et 4000 €.
Cette disposition est anticonstitutionnelle.
En outre le justiciable est tenu de s’adresser à un confrère du même ordre pour
présenter sa requête à la cour de cassation. C’est à se demander si nous
sommes bien au pays des droits de l’homme.
La plainte contre un avocat doit être gratuite et présentée à
un tribunal, selon une procédure de droit commun.
En résumé, un avocat qui, pour parler très poliment, plante un couteau dans le dos d’un
justiciable, est « traduit » après un délai de plusieurs années
devant la cour de cassation. Cette procédure traduit un manque flagrant de
considération à l’égard de l’institution judiciaire. En recevant un
professionnel qui a gravement violé le code de déontologie, elle porte atteinte à sa propre image. Pire encore
cette même procédure exige que le justiciable ait recours à un avocat du même
ordre qui exige, pour finir d’achever le justiciable, des
« honoraires », qui ont toutes les caractéristiques d’une rançon. Qui
peut croire que le citoyen a une infime chance d’obtenir justice ? A notre
connaissance il n’y a jamais eu de sanction contre un avocat qui a manqué à
tous ses devoirs. Voilà une procédure que le pays des droits de l’homme doit
bannir dans les délais les plus courts.
Proposition 16
En vue d’engager une action en justice contre un avocat, le
justiciable saisit préalablement le Président de l’ordre des avocats (Ordre national, né de la fusion des 2
ordres) pour lui exposer ses griefs.
Le conseil de l’ordre doit rendre son avis dans un délai d’un
mois. Passé ce délai le justiciable saisit la juridiction compétente.
Aujourd’hui ce délai est de l’ordre de plusieurs années.
L’avis du conseil de l’ordre n’est en aucun cas opposable au
justiciable. Après avoir rendu son avis dans un délai d’un mois, le conseil de
l’ordre doit totalement s’effacer de la procédure.
Proposition 17.
En vertu des dispositions de la loi du 29 juillet 1881, le
Conseil de l’ordre des avocats aux conseils affirme que l’avocat est libre de ses écritures, autrement dit,
il peut déclarer des éléments totalement faux. Cette disposition est inadmissible
car contraire à l’expression d’une justice véritablement républicaine.
Si nul ne peut contester à un avocat de ne pas plaider une
affaire contraire à ses convictions ou enfermant des éléments
d’incompatibilité, ce professionnel ne peut mentir en produisant des faux ou en
omettant de déclarer toute la vérité.
Si le mensonge même par omission révèle une intention de
desservir son client, l’avocat doit être immédiatement sanctionné :
remboursement des honoraires perçus et paiement des dommages et intérêts.
Au minimum, cette disposition doit faire l’objet d’une
redéfinition
Proposition 18.
Recours contre une sanction pénale. Une victime d'une
infraction pénale n'a pas le droit aujourd'hui d'interjeter Appel sur la
sanction pénale, alors que le Parquet a ce droit, il serait possible pour cette
Victime de lui permettre de discuter de cette sanction pénale, ce qui serait
équitable dans un procès pénal.
Proposition 19.
Enfin, il serait aussi équitable le cas échéant de faire
juger en cas de faute grave d'un magistrat, sa responsabilité professionnelle
devant une juridiction spécialisée en cette matière, ce qui n'est pas possible
aujourd'hui, sauf à mettre en cause la Responsabilité de l'Etat pour
dysfonctionnement des services judiciaires.
Proposition 20.
Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) doit être
réformé et sa composition restreinte. Aujourd’hui, les centaines de plaintes
reçues n’aboutissent que dans quelques rares cas et de façon totalement
anonyme. Les magistrats bénéficient d’une surprotection qui en fait des
citoyens presque au-dessus des lois de la République.
Proposition 21.
Une association, un groupe de 10 citoyens, un maire, un
député ou un sénateur peuvent saisir le Conseil constitutionnel pour une question prioritaire de constitutionnalité
(Qpc).
Cette ouverture va dans le sens d’une plus grande démocratie
participative et une meilleure construction de l’Etat de droit.
Proposition 22.
Il faut rendre le magistrat responsable de ses actes comme
tous les citoyens. A cet effet, une
visite médicale de santé physique, mentale et morale, doit être faite tous les
cinq ans, afin d’éliminer toutes les incompatibilités susceptibles d’altérer
l’expression d’une justice républicaine.
Proposition 23.
Les membres du conseil constitutionnel seront élus au suffrage universel à partir d’une liste
paritaire de candidats et de candidates au nombre du double des membres à
renouveler.
Le mode de désignation actuel est contraire au principe constitutionnel qui place le
peuple au cœur de l’organisation sociale.
Les anciens Présidents de la République peuvent se porter
candidats en se soumettant aux conditions et à la procédure retenue. Autrement
dit, ils ne seront plus automatiquement membres de droit.
cher Hacène , je trouve ces revendications justes et bien fondées ....Mais je crois que pourles plus pauvres il existe des aides assistance juridique gratuite ? je ne peux pas te dire que personnellement je puisse faire des reproches aux gens de LOI chez moi j'ai toujours eu face à moi des hommes intègres et qui bien souvent accordaient desaudiences- renseignements gratuits ! Mais , bravo pour tes idées que je trouve judicieuses
RépondreSupprimerMille mercis ...En effet tous les magistrats ne sont pas corrompus ! Heureusement ! Mais il suffit de quelques un ... pour que le système soit totalement perverti. C'est parce qu'il n'existe pas de mécanisme de régulation que la justice apparaît hideuse. Un magistrat qui commet une faute (grave) doit être immédiatement sanctionné ... Hélas ce n'est pas le cas. Pour le reste il faut le vivre pour connaître les dysfonctionnements ...La constitution est bafouée à tous les étages.
Supprimerde quelques uns...
RépondreSupprimerLe peuple est la mer, nous (Gilets jaunes) sommes les poissons, tant que nous pourrons nager dans cette mer, nous survivrons (Citation de Chu, stratège chinois, rapportée par Pearl Buck)
RépondreSupprimerBien écrit monsieur Hacène - Rabah Bouguerra.
RépondreSupprimerMerci
SupprimerBien écrit monsieur Hacène - Rabah Bouguerra.
RépondreSupprimerMerci Monsieur Filali Messaoud ...Merci de votre soutien.
SupprimerAcadémie française
RépondreSupprimer23, Quai Conti
75270 Paris cedex 06
A l’attention de
Mesdames les secrétaires perpétuelles,
Messieurs les secrétaires perpétuels
Objet : enrichissement de la langue française : proposition d’un mot nouveau.
Mesdames, Messieurs,
Je vous prie de bien vouloir étudier la possibilité d’intégrer le verbe vendredir au dictionnaire de la langue française.
Vendredir est un verbe du 2e groupe ayant pour origine ce jour de la semaine et dont l’auteur est le peuple algérien.
Il signifie : exprimer de façon démocratique et citoyenne des revendications sociales, écologiques, économiques et politiques tous les vendredis, en prenant soin de laisser les lieux des manifestations en parfait état de propreté.
En prenant cette décision, l’académie française rendrait hommage au premier pays francophone après la France, l’Algérie.
En prenant cette décision, l’académie française, saluerait l’engagement citoyen exprimé souvent dans la langue que vous défendez.
En prenant cette décision, l’académie française, reconnaîtrait l’exemplarité de l’action du peuple algérien qui a tant donné à la littérature d’expression française.
Ma démarche est inspirée par le quotidien algérien francophone : El Watan.
Les citoyens des deux rives sont impatients de connaître votre décision.
Je demeure à votre entière disposition.
Je vous prie de croire, Mesdames, Messieurs, à l’expression de ma considération distinguée.
Rabah Bouguerra
Gilets jaunes - Acte XXII – Samedi 13 avril 2019…Mes amis, je n’irai pas à Toulouse mais je serai au Drauzou…A Toulouse il y aura suffisamment de monde …Toutes les villes avoisinantes ont prévu de s’y rendre. Notre dernière manif à Figeac remonte à quelques semaines déjà …et j’ai retenu d’être présent à Gramat … et Bretenoux, pour les actes suivants. Si vous souhaitez nous rejoindre nous serons ravis … S’il vous est impossible de participer et que vous avez des affichettes, des flyers … à distribuer, faites-les passer. Notre juste combat doit être entendu.
RépondreSupprimerTu as noté cet article amusant ?! ... la catastrophe judiciaire vous amuse ? C'est dommage que vous manquiez de courage !
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