jeudi 2 décembre 2021

Appel aux organisations internationales


Appel aux organisations internationales !


J'ai été spolié comme le furent les juifs au cours des pages sombres de l'histoire de France ...


    J'ai créé, financé et développé l'organisme de formation adc (association pour le développement des compétences), pour en faire le plus petit centre universitaire au monde, en milieu rural.

        Et puis en 2008, celui que j'avais fait le Président de la structure, décida de s'en emparer en me mettant à la rue, par tous les moyens : faux, usage de faux, extorsion de témoignage, diffamation,  prise illégale d'intérêt et abus de bien sociaux...Aucune plainte n'a abouti et la dernière est toujours dans les tiroirs du Tribunal de Cahors.

Où sont passés les 200 000 € ?

Sans parler du coût du redressement judiciaire que rien ne justifie ! et sans parler de la destruction de adc, un joyau au service du peuple, un acte qu'approuveraient, sans doute, les talibans ! 

        L'auteur de cette forfaiture s'appelle Exiga Jean-Claude (Il n'a qu'un tout petit niveau de formation et il prétend diriger une structure comme adc  !). Je prétends même qu'il est incapable de faire zéro faute à une dictée de cm². Qu'il se soumette à un test ! Bref , il a été en échec scolaire et la fonction de président lui paraissait de nature à le lui faire oublier... 

        M. Exiga avait 2 complices: Mme Martignac Monique ( Ex Ump, maire d'un petit village d'une centaine d'habitants) et M. Couchouron Yves ( ancien professeur des collèges, membre de la section locale du Ps). 

        Ces trois individus m'ont dépouillé la façon la plus barbare qui soit et dire que M. Exiga n'est pas ce qu'on appelle un français de souche, aveuglé par l'irrépressible envie de combler ses manques ...

        A tous les niveaux la justice lui a permis de réaliser son funeste projet : 

- M. Exiga Jean -Claude entretenait de fortes relations avec le Procureur de la République : M. Eric Seguin. Ce dernier a rejeté toutes mes plaintes que ce soit contre M. Exiga ou contre M. Blanchon Gérard , conseiller prud'hommal.  


Qui salit la République ? Qui déshonore la justice du pays qui se dit "des droits de l'homme" ? Eux ou moi ? 

Voici, par ordre d'apparition, les auteurs de ma spoliation, comparable à celles que la France a connues au cours de la seconde guerre mondiale et dont les victimes étaient juives.


- M. Exiga Jean-Claude .

Salarié du Conseil départemental, il n'a même pas son bac ... et c'est peu dire.

- Mme Martignac Monique.

Ex Ump ...Quel est son intérêt à commettre une telle forfaiture ? La haine de ma personne ? 

- M. Couchouron Yves.

Et dire que je m'étais porté au secours de son fils quand il connut une mésaventure comparable à la mienne . Il est socialiste ! ! C'est à désespérer de l'humanité ! Et dire qu'il a été enseignant ! 

La plainte déposée pour "prise illégale d'intérêt et abus de bien sociaux " contre M. Exiga  et ses complices , Martignac Monique et Couchouron Yves , demeure toujours sans suite ce qui constitue un déni de justice !

Outre la protection du Procureur de la République, ils ont aussi bénéficié de la protection de la Gendarmerie de Figeac contre laquelle j'ai déposé plainte auprès de l'IGGN, pour manquement au devoir d'impartialité. 

La gendarmerie ne veut pas rendre public son rapport, pourtant réclamé à la plus haute hiérarchie !

- M. Blanchon Gérard, 

Conseiller prud'homal, très proche ami de Martignac Monique ... Il a siégé et délibéré comme si de rien n'était . Dans un pays qui respecte sa justice, il serait aujourd'hui encore en prison. 

M. Seguin Eric.

Procureur de la République, il a pourtant prêté serment mais il est le protecteur de M. Exiga et ses complices. C'est juste incroyable  ! J'ai déposé plainte contre lui lorsqu'il a refusé les poursuites contre M. Blanchon Gérard . Le Csm (Conseil supérieur de la magistrature) a botté en touche ...et c'est le Procureur général de la cour d'appel d'Agen qui me répond. On ne peut rien faire dit-il en substance, c'est trop tard ! Il ne me dit pas que mes propos sont inexacts ! ! ! 

- Martres Françoise.

Elle est connue , très connue ...  Ancienne présidente du syndicat de la magistrature et auteure du "mur des cons" !!  Elle était présidente de la chambre sociale de la cour d'appel d'Agen et à ce titre elle a pris à mon égard une décision discriminative dont le caractère raciste est clairement établi. En effet, elle eut à juger du recours de mon ancien  collaborateur , Eric.  La magistrate qui a prêté serment a appliqué le droit à la tête du client ! C'est juste dingue ! Vous trouverez plus de détails dans les autres chapitres. 

M. Exiga, Mme Martignac, M. Couchouron ... Vous m'avez dépouillé, vous m'avez volé, vous m'avez spolié et cela ne semble vous poser aucun problème de conscience ! C'est mon argent que vous avez pris. Qui doit avoir honte ? Moi ? Vous ? ou ces magistrats ? 

Mon fantôme hantera vos jours et vos nuits jusqu'à votre disparition...Quand vous passerez à table, pensez à moi ! Si votre nourriture n'a pas un goût amer,  c'est que vous n'êtes pas digne du genre humain J'espère que jamais vous ne connaîtrez le sommeil du juste !


Vous avez fait 

de la justice de la République

une justice raciste !


Je demande au Président de la République d'ordonner mon exécution puisqu'il est incapable de réparer les dégâts causés par la défaillance de l'ensemble des services de l'état. 




Monsieur Le Président, ordonnez mon exécution, ainsi ces petits racistes ... amis de vos amis,  seront très contents ...Ils ont tout sali , la République, sa justice et toutes ses institutions.




jeudi 18 novembre 2021

Cash ... sans investigation

 


Elise Lucet @FranceTélévision.

Que se passe-t-il ? 

Pauvre nature ! 

Pauvre climat !


Cash …sans investigation ! (1)


 

De tous les numéros de « Cash investigation » le dernier, celui du 11 novembre 2021, est sans conteste le moins élaboré, le moins fouillé et le moins réfléchi : un travail de débutants !

Je n’emploierai pas les qualificatifs de l’usine nouvelle, un peu excessifs mais néanmoins mérités.

https://www.usinenouvelle.com/article/les-petites-malhonnetetes-de-cash-investigation-sur-le-recyclage-des-dechets.N1159622  

 Myrtille Delamarche examine différents aspects des déchets issus de l’industrie pétrochimique en lien avec le reportage de Cash investigation.

J’aimerais vous conduire à observer l’autre aspect de la gestion des déchets biodégradables. Cash investigation nous mène vers la ville de Besançon qu’on présente comme un modèle en la matière  sans pour autant nous livrer le moindre argument sérieux. Nous n’apprenons rien ni sur la démarche ni sur les résultats. Cash investigation nous montre une famille qui s’applique à mettre les épluchures, essentiellement, dans petit conteneur et qui seront placées ensuite dans petit composteur (en bois, bravo !), placé en bas de l’immeuble d’habitation …Il faut venir de mars ou d’une autre planète pour croire que cela est possible. Essayez de placer un composteur au bas de votre résidence et très rapidement, vous obtiendrez tout …sauf du compost.  Le clou de la démonstration  est le regard qu’on nous invite à porter sur le gros conteneur (qui n’est pas un conteneur individuel, personnel ou familial) et la puce qui l’équipe. Ainsi, il est impossible d’individualiser « la taxe sur les ordures ménagères » et surtout celle qui la remplace « la tarification incitative » (ou la redevance incitative). On nous invite aussi à voir l’ordinateur placé dans la cabine du camion-benne et qui vous délivrera « la juste facture ». Beaucoup de collectivités pensent qu’il suffit de mettre en place un tel dispositif pour éliminer proprement ces déchets. Il n’en est rien, il n’en sera rien et Cash investigation ne nous dit pas comment Besançon en est arrivé là.

Ce que Cash investigation n’aborde pas du tout c’est le business du tout informatique  qui se cache derrière des prétentions écologiques. Ecoutez les prestataires de  produits informatiques : nous fournissons tout le matériel, les logiciels et la formation du personnel ! En réalité cette dernière se résume à l’apprentissage de quelques clics. Aujourd’hui, l’état subventionne la mise en place de ce dispositif et malgré cela des réticences s’observent ici ou là. En effet, avec des actions d’éducation à l’écologie, ce dispositif est totalement inutile, notamment en milieu rural.

La situation  actuelle en matière de gestion de ces déchets est catastrophique pour le climat : en effet,  on peut calculer aisément l’empreinte carbone avec les tournées d’enlèvement et  le transport vers les centres d’enfouissement ou d’incinération qu’on  peut considérer comme des bombes écologiques. Le climat en prend plein la gueule ! Un sujet pour la cop 27 !

Le gouvernement (via @BarbaraPompili),  les Ayatollah de l’écologie (Via @YanickJadot ou @Laconventioncitoyennepourleclimat) ne disent rien.  Alors une investigation ?

           (1) Hacène Rabah Bouguerra, citoyen du Lot.



samedi 25 septembre 2021

Quand la discrimination à caractère raciste devient ... rupture d'égalité !

 

Rabah Bouguerra

21, avenue Julien Bailly

46100 Figeac

 

Tél. 0679652322

Email. h.r.bouguerra@gmail.com

 

Figeac, le 13 septembre 2021.

 

 

Monsieur Eric Dupond-Moretti

Ministre de la justice – Garde des sceaux

13, place Vendôme

75007 Paris.

 

Lettre recommandée avec avis de réception.

 

Objet : demande de réparation des préjudices subis du fait de la responsabilité de l’Etat

 et de ses services.

 

Monsieur Le Ministre,

Voilà un an,  je sollicitais votre intervention en raison des graves dysfonctionnements du service public de la justice. Depuis,  rien n’a changé.

 

Au début, il y avait ces individus :

 

Mme Martignac Monique.

M. Couchouron Yves

Et à leur tête, un certain 

M. Exiga Jean-Claude.

Ce monsieur n’avait qu’un objectif en tête : s’emparer, par tous les moyens,  de l’organisme de formation Adc que j’ai créé, financé et développé.

Qui peut imaginer qu’un individu, au niveau de formation insignifiant,  puisse diriger un centre universitaire, si petit soit-il ?

 M. Exiga Jean-Claude a usé de faux, produit de faux témoignage, extorqué un témoignage, détourné des fonds (Disparition de la somme de 200 000 €),  auteur d’une diffamation et  d’une prise illégale d’intérêt d’abus de biens sociaux.

Une plainte pour « prise illégale d’intérêt et abus de bien sociaux » a été déposée et une enquête a été menée. Cependant, à ce jour, elle demeure sans suite. Le déni de justice est bien constitué.

Pourquoi cet individu n’a jamais été inquiété malgré toutes les plaintes déposées contre lui et ses 2 complices ?

Il était en relation de travail avec le Procureur de la République, Eric Seguin qui lui assurait l’impunité comme il l’assurait au conseiller prud’homal : M. Blanchon Gérard. Celui-ci avait participé pleinement au procès alors qu’il est  l’ami de Mme Martignac Monique. A cette occasion, il s’était lâché comme on dit et vous devinez aisément le résultat final.

 Et ces gens-là se disaient mes amis mais ils n’ont pas hésité à recourir aux procédés les plus vils pour me dépouiller.  J’ai été spolié comme le furent jadis les juifs …

 Même la gendarmerie a volé au secours  de ces individus qui ont commis une escroquerie en bande organisée. Naturellement, j’ai saisi l’Iggn dont le responsable, un général de corps d’armée, n’a pas hésité à faire état d’une pièce qui n’existe pas.  Je le dis publiquement et la gendarmerie ne me poursuit pas. C’est curieux ! Et plus curieux encore, chaque fois que je me retrouvais à la gendarmerie dans le cadre de leur « enquête », un substitut du procureur restait en ligne le temps de l’interrogatoire. Je pense que même les plus grands terroristes n’avaient pas ce privilège. Lors des investigations de la dernière plainte, toujours dans les tiroirs du tribunal, « l’enquêtrice », voulait absolument que je change la plainte en « abus de confiance » au lieu de « abus de biens sociaux ». J’ai refusé malgré l’insistance de mes interlocuteurs direct et indirect. Plus tard cette même « enquêtrice »  voulait absolument que je considère la plainte comme ayant fait l’objet d’un classement sans suite et comme je lui fis remarquer l’illégalité de son action, elle conclut ainsi : oui, je le sais, mais on m’a ordonné de le faire et je le fais. Comme on est fort à l’endroit d’un simple citoyen ! Et une question demeure : qui a donné l’ordre de violer la loi ?

 Les errements de la justice ont commencé avec le Conseil de prud’hommes dont la suppression tarde à se dessiner ….

Le comble de l’injustice fut l’œuvre de Mme Martres Françoise, présidente de la chambre sociale de la cour d’Appel d’Agen, rendue célèbre par le « mur des cons » qui a appliqué le droit à la tête du client, provoquant une rupture d’égalité qui n’est qu’un doux euphémisme et  en réalité une décision discriminatoire à caractère raciste … Cette tragédie ne semble perturber aucune institution de l’Etat.

Et que dire des avocats ? Ils agissent dans un système qui s’auto-protège : le drame de la République et des citoyens.

Monsieur Le Ministre, je sollicite votre intervention afin que je sois indemnisé au titre de la responsabilité de l’Etat.  Ce faisant, vous sauverez l’honneur de la justice.

 Cette situation est un désastre pour la République et pour la France.

Dans l’attente de vous lire, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’expression de ma considération distinguée.

 

Rabah Bouguerra

 

lundi 29 mars 2021

la marche contre les injustices

 

Action nationale



« La marche contre les injustices »



Présentation – Objectifs

En partant de tous les départements, cette marche consiste à se rendre à Paris pour une manifestation devant le palais de l’Elysée avec une demande d’audience au Président de la république, M. Emmanuel Macron. A cette occasion, nous lui remettrons le « livre noir » de la justice qui comprend, entre autres, les synthèses des situations qui ne seront jamais résolues sans l’intervention du sommet de l’Etat. Nous lui proposerons une délégation de 7 personnes, représentant différents points du territoire national ou de situations emblématiques du dysfonctionnement du service de la justice. Pour parvenir au palais de l’Elysée, la manifestation empruntera un parcours qui passera par les institutions suivantes :

-          Défenseur des droits.

-          Sénat.

-          Assemblée nationale.

-          Conseil constitutionnel.

-          Cour de cassation.

-          Conseil d’Etat.

-          Ministère de la justice.

-          Présidence de la République.

 

Je me charge de la rédaction de la demande qui sera soumise préalablement à l’avis de tous les participants. (Sa version finale devra être approuvée par au moins 80 % des participants.)

Quand :

L’arrivée à Paris est prévue pour le Mardi 25 mai 2021 à 10h, Place d’Italie d’où la manifestation partira et empruntera l’itinéraire déclaré.

Déroulement :

Les participants victimes d’injustices et leurs soutiens (Nous souhaitons que tous les citoyens se solidarisent avec les victimes) quittent leur résidence une semaine avant la date retenue pour se rendre à Paris par un parcours qui passe par de petites villes : où les premiers contacts seront des élus et des correspondants de la presse locale. Si possible chaque arrêt doit donner l’occasion de publier un article ou de s’exprimer sur les ondes d’une radio. Il est sans intérêt de prendre l’autoroute ou le train direct sur Paris. Par contre, s’il existe une ligne omnibus qui s’arrête à tous les grands villages, nous en profiterions pour distribuer des tracts et solliciter le soutien de la population.

Nous privilégions le vélo moyen écologique si possible accompagné de voitures « grimés » sans oublier la voiture-balai ! Tout le long du parcours nos amis devront assurer la logistique : trouver des hébergements, un peu de nourriture et surtout contacter les élus et les médias.

Communication :

Nous avons créé une page Facebook dédiée, un compte Twitter le sera dans les prochains jours…s un blog. Au cours de la marche sur Paris, les victimes et leurs ami(e)s communiquerons pour informer et pourquoi ne pas solliciter un hébergement (Je pense à une nuit par étape). Dès à présent, ceux qui disposent d’un logiciel d’infographie pourraient préparer affiches et flyers.

Le moment venu, nous commanderons quelques banderoles qui seront déployées le long du parcours et devant le Palais de l’Elysée.

L’appel au tissu associatif :

Pour relayer notre action qui doit avoir un caractère national, nous devons tous faire appel aux associations qui interviennent sur nos territoires respectifs.

Comment adhérer à la marche ?

Il suffit de me le dire par message au moyen de votre choix Facebook, Messenger, Email… en me communiquant : nom, prénom, n°  de téléphone, adresse  Email et code postal  (Rien de plus) … A réception, j’ouvre un tableau et je vous communique un numéro d’ordre. Vous êtes inscrit(e).

Dès à présent, rédigez sur une feuille A4 (recto seulement) une synthèse de votre situation et de vos revendications. Vos nom et coordonnées, en tête de page, doivent être précédés du numéro d’ordre attribué (voir point précédent).

L’ensemble des synthèses recueillies seront reliées en autant de volumes que nécessaire  et remises au Président de la République.

oOo

Pour initier ce mouvement, j’espère que nous serons au moins une vingtaine. A moins de 20,  il est inutile de se casser la tête : nous continuerons à subir les injustices…

oOo

Cette version est issue de vos observations.  Les nouvelles réactions seront intégrées  progressivement.

 

Hacène Rabah Bouguerra - 0679652322  h.r.bouguerra@gmail.com 46100.

 

 

lundi 8 mars 2021

Rapport de M. Benjamin Stora ....

 

Rabah Bouguerra

21, avenue Julien Bailly

46100 Figeac

Tél. 0679652322

Email. h.r.bouguerra@gmail.com

 

 

Figeac, le 15 février 2021.

 

Objet : rapport sur les questions mémorielles …

 

Monsieur Benjamin Stora.

Cher Monsieur,

 J’ai lu avec beaucoup d’intérêt et d’attention, votre rapport sur « les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie » que vous venez de remettre à Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République.

 J’ai beaucoup appris de ce document qui parfois nomme des faits ou des situations de façon trop consensuelle. Aux amis, il faut dire la vérité, c’est la seule façon qui permet de progresser et de nouer de nouvelles et solides relations. « A mal nommer les choses, disait Albert Camus, on accroît les malheurs du monde. »

 J’ai relevé un fait historique inexact, probablement mineur mais dont l’interprétation  interroge et divise. Vous situez le début des « massacres » des harkis en juillet 1962, comme le fait votre collègue, Jean-Jacques Jordi dont les arrières pensées apparaissent clairement.  Jean-Jacques Jordi veut tout simplement exonérer la France de ses responsabilités. Ces « massacres » avaient commencé  quelques  semaines après le cessez-le-feu, du 19 mars 1962 comme l’avaient rapporté d’autres observateurs. Je pourrais vous mettre en relation avec un témoin qui à l’époque des faits avait une quinzaine d’années.

 Ce même témoin, m’a permis d’écrire l’introduction d’une fiction autour du parcours des harkis. « La forfaiture du corbeau » (aujourd’hui sans éditeur mais disponible sur certaines plateformes). Ce roman a été relativement bien accueilli tant par les ayants droit de harkis que par ceux que l’Algérie touche de près ou de loin. Il a obtenu le Prix du Lions de littérature 2013, pour la région  Provence- Alpes - Côte d’Azur et Corse. Il a été salué par la presse locale mais aussi par Marianne, avec une belle critique de Martine Gozlan, l’éminente spécialiste des questions arabes et maghrébines ainsi que par Courrier international à l’occasion des 50 ans de l’indépendance de l’Algérie. Si vous le souhaitez je me ferais un plaisir de vous l’envoyer.

 Si le camp de Saint Maurice l’ardoise avait préalablement « accueilli » les militants de l’indépendance de l’Algérie  pour devenir un lieu d’enfermement des harkis et leurs familles, il en a été de même pour celui du Larzac, précisément à La Cavalerie. 

La mémoire aura du mal à être partagée tant certains mots éloignent, aujourd’hui encore,  les deux rives de la Méditerranée. Ainsi, on peut  lire dans votre rapport, à propos de cette exposition en Bretagne qui présente « un couteau ramassé sur le corps d’un fellagha, sans guillemets ni renvoi  (p.73). Fellagha (pluriel de fellag,  était un petit métier de service qui consiste à « exploser » (arabe algérien) des bûches de bois, aujourd’hui, en France,  on dit tout simplement, couper le bois)  est un terme péjoratif pour nommer les résistants de la cause algérienne. Si on tient  compte de sa mauvaise orthographie, le h n’a pas lieu d’y être, donnant un son totalement différent. Ce mot n’a pas sa place dans un dialogue de réconciliation.

 La place de l’histoire et plus particulièrement celle de la colonisation est liée à celle de l’éducation dont vous recommandez l’amélioration et le développement comme le fait Jean Louis Roy. Or les gouvernements successifs ont laissé le système éducatif partir à la dérive. Pendant des décennies, 160 000 jeunes quittaient,  annuellement, les dispositifs éducatifs en situation d’échec. Ces jeunes qui se concentrent, essentiellement, dans les grandes banlieues, sont d’origine africaine et maghrébine. Ils sont en première lignes et de fait, les victimes, dans ce que beaucoup appellent « les territoires perdus de la république ». 10 millions de français n’ont pas le bac et 3 millions sont dans une situation de détresse absolue au regard de la maîtrise de la langue française. Dans cette situation, il n’est guère possible d’imaginer un  avenir radieux.

Et pourtant, une vraie solution existe et qui donne des résultats prodigieux mais les responsables, à haut niveau,  n’en veulent pas. Cette petite clé qui ouvre de grandes portes a un nom : le diplôme d’accès aux études universitaires par abréviation le Daeu. C’est l’équivalent de plein droit du baccalauréat. Avec cette appellation, il existe depuis plus de 25 ans mais sous son appellation originelle, il a plus de 50 ans ! Je l’avais personnellement expérimenté pendant 12 ans, en partenariat avec l’université de Toulouse Jean Jaurès. Partant de cette expérience, il suffirait de mettre en place ce dispositif partout à travers le territoire national pour permettre à la république de retrouver la cohésion qui lui manque tant. Le coût d’un tel projet est vraiment dérisoire.  J’ai traduit cette expérience  en un livre : Le diplôme d’accès aux études universitaire (Daeu) : un ascenseur social ? Editions du bord du Lot, 2013, préfacé par le professeur Yves Lignon, un grand acteur de ce dispositif. Ce projet ferait passer le nombre de diplômés de 5 000 à 50 000 par an, avec une hypothèse basse. Si vous le souhaitez, je vous en adresserai un exemplaire.

 J’ai soumis ce projet à un premier ministre dont le cabinet m’a manifesté beaucoup d’enthousiasme. Hélas, celui-ci n’eut aucun effet sur les départements du ministère de l’éducation nationale qui l’enterrèrent rapidement. Mais comment peut-on bannir un projet éducatif qui ne peut qu’être bénéfique à la nation ? La raison est bien simple : je dénonce ma spoliation réalisée avec la complicité des services de l’état et de la justice. En effet, j’ai été spolié comme le furent les juifs au cours des pages sombres de l’histoire de France et ce fait bouleverse bien des secteurs de la société et leur renvoie des images douloureuses du passé. En m’éliminant de la scène publique, ils pensent rendre invisible une spoliation qui salit la République même. Ils ne se rendent même pas compte qu’ils croient me punir alors qu’en réalité ils punissent la France et les français.

Ma spoliation s’est produite en 2008… et elle dure encore. C’est dire l’ampleur de la tâche.

Si je vous expose l’intérêt du Daeu c’est pour souligner l’importance de la masse critique des exclus en espérant que leur nombre connaîtra une réelle décroissance. C’est la seule voie démocratique pour lutter contre l’islamisme et le séparatisme qui n’est que la conséquence du chaos dans lequel se trouve le système social et de sa composante principale : le système éducatif.

Je ne m’attarderai pas sur l’enseignement de l’histoire commune aux deux pays aux différents cycles de l’enseignement et dont vous soulignez l’importance. Cependant, il est aussi possible de mettre à jour la matière « histoire » dans le cadre du Daeu.  Cette matière, en l’état de la réglementation, est optionnelle. Ce statut peut être maintenu. De même et cela mérite d’être souligné, au titre des matières obligatoires, certains candidats choisissent la langue arabe. Au terme de mes 12 années d’expérience, je peux dire que la cohésion nationale s’affirmait au fil des ans comme l’épanouissement personnel qui se mettait au service de la société.

Ce même Daeu, peut être proposé aux descendants de harkis également frappés par l’échec scolaire. Ainsi, ils renoueront avec le succès et le sentiment  d’appartenance  à la collectivité nationale.                                                   

Imaginez un seul instant, que ce Daeu se mette en place en Algérie (Mais aussi en Tunisie, au Maroc et partout en Afrique) pour qu’il devienne  le trait d’union entre les nouvelles générations. (Aujourd’hui, des structures privées proposent le Daeu au Maroc mais à un prix qui exclut les classes défavorisées.). Avec une telle ambition, les gouvernements comme les citoyens, de part et d’autre de la Méditerranée, seraient les grands gagnants.

Vous avez aussi exprimé le vœu des harkis, au grand âge, d’être enterrés sur la terre de leurs ancêtres. Cette démarche vous honore. J’ai personnellement, recueilli ce souhait à l’occasion du travail exploratoire à l’écriture de mon roman. L’Algérie et les Algériens qui ont mûri, sauront ouvrir leurs cœurs à ceux qui n’ont jamais cessé de souffrir.

Enfin, je dois vous dire que beaucoup d’Algériens vivant en France, qui ont servi la République et le peuple français mieux que quiconque, et qui sont, aujourd’hui,  victimes d’injustices, comme si pour eux,  la période coloniale ne s’était jamais arrêtée, leur situation doit faire l’objet d’un examen attentif selon toute procédure et tout moyen que l’Etat jugera nécessaire à la réparation des préjudices subis.

Vous concluez votre rapport en citant  un certain nombre de structures essentiellement associatives qui œuvreraient en faveur de l’amélioration des relations entre la France et  l’Algérie. Il n’en est rien pour la majorité d’entre elles, pire encore,  elles en sont un facteur de détérioration. Les associer à une démarches de réconciliation des mémoires c’est vouer le projet à l’échec. Je ne cite que 2 exemples : Sos-Racisme au lourd passé passif et son Président, affichent  un mépris sans nom à l’égard des algériens qui les sollicitent,  de même « Le Maghreb du livre » malgré mon insistance, n’a jamais voulu m’accueillir pour « La forfaiture du corbeau »… pourtant au cœur de l’histoire commune. Si la raison principale est le fait que je ne fais pas partie du cercle des amis, alors quel crédit accorder à cette association ?

Si vous souhaitez m’accueillir en entretien pour approfondir un point ou un autre,  je m’y rendrai avec beaucoup de plaisir.

Je vous prie de croire, Cher Monsieur, à l’expression de mes sincères salutations.

Rabah Bouguerra

 

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