lundi 24 avril 2017

Marwan Muhammad, Directeur exécutif du Ccif (Collectif contre l'islamophobie en France)


Dans ma précédente publication, je réagissais à l’émission,  Salut les terriens,  du 8 avril  dernier qui avait réuni notamment Madame Sonia Mabrouk, journaliste franco-tunisienne…et Monsieur Marwan Muhammad, franco-égyptien, Directeur exécutif du collectif contre l’islamophobie en France … Dans une « Battle des idées » ou plutôt d’absence d’idées dont Thierry Ardisson maîtrise excellemment les ressorts de la mise à feu, Madame Sonia Mabrouk s’en prit au Directeur exécutif du Ccif, sans retenue aucune… Le clash fut rapporté par la plupart des médias, pour des galeries qui n’attendaient que la mise à mort.

Je fus moi-même pris à partie pour mon article par  des personnages qui se parent des valeurs de la république alors que la haine qui les habite ne connaît aucune censure pour s’exprimer … souvent sous le masque de l’anonymat ! Quel courage ! En retour, chacun en avait  pris pour son investissement. Beaucoup s’étaient retirés silencieusement …

Je disais précédemment que je serais heureux si le Collectif que dirige Monsieur Marwan Muhammad pouvait m’aider…  ne serait-ce qu’en prononçant un mot en ma faveur. Je rappelle que je n’ai commis ni crime ni délit …mais que j’ai été spolié avec la complicité des services de l’état et de la justice.

Outre les twits que j’ai adressés aux protagonistes de l’émission, je pris attache avec Monsieur Marwan Muhammad, à travers sa page  Facebook. Il a fallu plusieurs relances pour que la modératrice (On dirait un titre de Guy Des Cars)  me réplique sèchement : on ne répond pas à la minute me signifia–t-elle,  même si celle-ci a duré près d’une semaine. En outre, une modératrice sur un compte personnel, ça interpelle.

Je m’interroge encore à propos de l’attitude de Monsieur Marwan Muhammad qui affiche à mon égard un mépris qui rien à envier à celui de ceux qui se réjouissent de ma spoliation. Ne suis-je pas de son rang ? Est-il d’un statut trop élevé pour le mortel que je suis ?

Monsieur Marwan Muhammad dirige un collectif contre l’islamophobie. Du moins c’est ainsi qu’il est publiquement présenté et moi,  naïvement, je pensais qu’il se rangerait sans hésitation aucune du côté de l’opprimé. Non ! Pourquoi ? Il a peur ? De quoi ?  C’est vrai, j’’accuse publiquement un haut magistrat d’avoir pris à mon égard une décision raciste. Mais les preuves sont disponibles et elles sont accablantes. Et ce magistrat se tait… Probablement, ce journaliste de Lci ne voudra jamais l’évoquer ! Monsieur Marwan Muhammad a, sans doute, peur de s’attirer plus d’ennuis encore en me manifestant sa solidarité.





Finalement, on ne relate que les clashs ! Monsieur Valls contre le salafisme ? Monsieur Valls lui-même avait qualifié certains territoires de ghettos, soulignant ainsi des politiques inadaptées. Alors, on s'étonne ? Vous remarquerez que le journaliste de Lci n'a aucun argument sérieux à avancer...


Nul ne peut vous contester votre qualité de musulman, Monsieur Marwan Muhammad,  mais pensez-vous vraiment que votre attitude à mon égard soit conforme aux préceptes de l’islam ?

Alors même que vous ne menez aucune action illégale ou même répréhensible, j’observe un acharnement répugnant sur votre personne. A l’occasion du débat auquel vous avez participé sur Lci, le journaliste vous reproche d’avoir  partagé des repas et ce faisant, rencontré des personnes peu « fréquentables ». Une telle affirmation ne peut que discréditer un professionnel de l’information…

J’ai beau chercher,  je ne trouve pas vos actions contre l’islamophobie alors que la fachosphère  réclame votre expulsion  (Oé la droite extrême ! on ne peut pas expulser un citoyen ! ) et la dissolution du Ccif (Sans aucun motif ? au pays des droits de l’homme ?)




 Sur Europe 1, Monsieur Marwan Mohamed défend ses idées... Et vous croyez que Monsieur Mohamed Sifaoui dira un mot en ma faveur ?

Monsieur Marwan Muhammad, je vous exprime ici ma solidarité  et vous ?

Madame Sonia Mabrouk vous a accusé de travailler pour votre crèmerie… Franchement, je suis près de lui donner raison. En effet,  sur votre page Facebook, on ne trouve que la promotion de votre livre : Nous (aussi) sommes la nation, Pourquoi il faut lutter contre l’islamophobie,  édition la découverte et vos participations à des conférences européennes dont je peux qu’imaginer les beaux discours … Je n’exonère pas pour autant Madame Sonia Mabrouk de la responsabilité qui est la sienne, celle d’un journaliste engagé.

Les musulmans ne demandent aucun privilège mais exigent que les lois de la république les protègent comme elles sont censées protéger tous les citoyens. Interrogez-vous ! Comment un magistrat peut-il prendre une décision raciste en toute impunité ? Et juste pour concrétiser la spoliation d’un citoyen.

Alors à quoi sert ce Ccif ?



mercredi 12 avril 2017

Sonia Mabrouk, journaliste

Salut les terriens !

Sonia Mabrouk, journaliste franco-tunisienne,  Europe 1 – Lcp-Public Sénat…Je veux dire qu’elle n’a pas besoin d’être présentée. Elle était l’autre soir, samedi 8 avril 2017 à 19h  l’invitée de « Salut les terriens » de Thierry Ardisson sur C8.

Et Thierry Ardisson ne fait pas les choses à moitié : il avait réuni, en outre,  autour de son bureau :

-   -   Lydia Guirous qui se présente comme essayiste mais je n’ai pas entendu franco-algérienne. Elle a été porte-parole de l’Ump puis des Républicains.

-   -    Marwan Muhammad, ingénieur statisticien, militant associatif franco-égyptien et actuellement directeur  exécutif du Collectif contre l’islamophobie en France (Ccif).

 En somme, toute la Méditerranée réunie dans un studio !

Près d’une semaine après cette émission, la fièvre du samedi soir n’est toujours pas tombée ! Journaux, télés, commentateurs connus ou inconnus, florilèges de pseudonymes saluent la performance de Madame Sonia Mabrouk. « Elle a cloué le bec à Marwan Muhammad » pouvait-on lire ici ou là. Bravo  Madame  ! l’Islam des lumières dont vous vous revendiquez, a pris sérieux coup.

L’islamophobie n’est pas une fiction.

Vous reprochez à M. Marwan Muhammad de défendre les musulmans victimes d’actes d’islamophobie, en réalité il y a un cumul de discrimination et de racisme qui pèse plus encore sur ceux qu’on identifie, à tort où à raison, comme musulmans.

Et vous rajoutez : « Pour réussir, les musulmans n’ont pas besoin de vous. Comme moi et beaucoup d’autres…ils savent ce qu’il faut faire. Comme vous ? Dites-vous …en oubliant M. Jean-Pierre El Kabache. Bien sûr, vous n’avez réussi que grâce à vos talents … et au petit coup de pouce sans lequel, vous seriez toujours journaliste… à « Jeune Afrique » ou ailleurs !

Et vous y alliez avec les notions qu’on vous a inculquées, victimaire, victimisation,  que j’ai reçues en pleine gueule comme autant d’innommables insultes. Honte à vous !



Ce que nous apportons à la France.

J’ai sans doute beaucoup plus de titres universitaires que vous avec une expérience de niveau international et j’ai dû fuir mon  (beau) pays natal,  non pas pour moi mais pour sauver la vie mon épouse (Médecin spécialiste, parisienne de naissance que je préfère à française de souche). Avec quelques mois en plus et je l’aurais renvoyée à ses parents dans une boîte en sapin ! Vous n’ignorez sans doute pas la haine que les islamistes ont envers ceux qui essaient de soulager autrui. Et si l’auteur de soins ou d’actes de générosité est identifié comme chrétien, la mort est l’acte par lequel ils estiment préserver le monopole divin dont ils s’estiment être les uniques dépositaires. A propos d’identification, pour eux, Pierre et Paul sont forcément chrétiens comme ici, Rachid et Rabah sont évidemment musulmans.

A peine de retour en France, en 1992,  j’ai monté et financé un organisme de formation appelé ADC (association pour le développement des compétences). Je ne voulais même pas m’inscrire comme demandeur d’emploi. En 2 ou 3 ans, il était devenu le centre universitaire le plus petit au monde, comme je me plaisais à le présenter : Diplôme de l’éducation nationale, diplômes de l’Université de Cambridge, Diplôme d’accès aux études universitaires (Daeu)… Avec mon équipe, j’apportais aux citoyens, essentiellement un public en voie d’insertion, diplômes, emplois, dignité et fierté de réussir un projet ambitieux…

Voilà ce que j’ai apporté à la France : un bilan colossal…

Une justice raciste.

Mais voilà, un jour un individu décida de s’emparer  de l’organisme de formation et il y parvint avec la complicité des services de l’Etat et de la justice… Cela s’appelle une spoliation, digne des pages sombres de l’histoire de France. Et pour la concrétiser un magistrat, Madame Françoise Martres, (Saisissez ce nom sur votre moteur de rechercher et vous allez vous régaler) a pris à mon égard une décision discriminatoire à caractère raciste. Si je l’affirme publiquement c’est les preuves sont là et elles sont accablantes…  Pour que ce dossier soit à nouveau examiné il faut que Madame Martres engage une procédure à mon encontre. Elle ne le fait pas et pour cause …


La question que vous vous posez est sans doute : qu’est devenu ADC ? Après avoir vidé ses comptes et dilapidé des fonds publics pour une hypothétique mesure de redressement, ADC a fait l’objet d’une mesure de liquidation judiciaire. Vous en aviez entendu parler ? Certainement pas. Cependant comme beaucoup de français vous avez sans doute été émus par la destruction de quelques écoles par des talibans dans le lointain Afghanistan.  

On a profité honteusement de ma situation « d’étranger » pour me dépouiller. Pas un responsable de ce pays, musulman, juif, chrétien, bouddhiste ou athée n’a levé le petit doigt pour moi. La France a eu Emile Zola …puis plus rien.

Sans justice, pas de démocratie.

C’est ce que disait Saint Augustin, ce berbère de chez nous. Mais vous, Madame Sonia Mabrouk, vous appelez l’injustice la victimisation, autrement dit vous nous invitez à nous taire. Je vous livre là le centième d’un livre qui vous raconte à chaque page les violations des lois de la république. Vous avez sans doute connu quelque chose de similaire sous Ben Ali mais ici c’est le pays des droits de l’homme … des valeurs dont vous parlez tous les jours.

Alors Madame Sonia Mabrouk, vous parlerez de moi ? Vous m’inviterez à une de vos émissions ? Je ne crois pas  que vous le feriez car malgré votre notoriété vous prenez un énorme risque à dire la vérité. Vous pouvez aussi parler de moi à Monsieur Jean –Pierre El Kabache c’est l’un des rares journalistes à qui je ne me suis pas adressé …

Voyez-vous,  si Marwan Muhammad que j’ai connu à l’occasion cette émission pouvait m’aider, j’en serais heureux…

Vous l’avez bien compris : je n’ai commis ni crime ni délit.




Powered By Blogger