Voici la mise au point que j'ai adressée à la Gendarmerie. Il est question, entre autres, d'une réponse que m'a envoyée l'Iggn (l'inspection générale de la Gendarmerie nationale), signée par un Général de corps d'armée... qui fait référence à un document qui n'existe pas !
Cette mise au point a été adressée aux plus hautes autorités de cette grande démocratie qui observent le même silence
Mon colonel, vous devez m'en vouloir d'hurler ma douleur ? Alors que l'auteur de cette catastrophe républicaine , c'est Monsieur Exiga Jean-Claude... Lui doit savoir où sont passés les 200 000 €, des économies , le fruit d'un dur labeur !
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Rabah Bouguerra
21, avenue Julien Bailly
46100 Figeac
Tél. 0565347192 ou 0679652322
E-mail. h.r.bouguerra@gmail.com
Figeac, le 20 octobre 2016.
Colonel Pascal Palayer
Groupement de gendarmerie du Lot
26 avenue Jean Lurçat
Bp 259
46005 Cahors Cedex
Objet :
votre lettre du 07.10.2016
Référence :
37077 ggd46
Monsieur,
Je
suis un peu surpris que Monsieur le ministère de l’intérieur, saisi par mes
soins, vous charge de répondre à une requête par laquelle je mets
en cause la gendarmerie. Cela signifie que dans cette grande démocratie, le
citoyen lésé dans ces droits n’a aucun recours. J’en prends note et je poursuis
mon combat pour la vérité et la justice.
Certes,
j’affirme que l’action d’annonce du classement sans suite de ma plainte par
l’enquêtrice, est illégale mais aussi
que cette qualification est reconnue par l’enquêtrice elle-même qui m’avait
aussi déclaré qu’elle avait reçu l’ordre de le faire.
Votre
réponse susvisée, occulte cette importante précision tout comme le courrier de
l’Iggn n° 383 du 3 février 2014. Une
question reste posée : qui lui a donné l’ordre de le faire ?
Plus
grave encore, à mes yeux, l’Iggn, pour justifier sa position, cite la
décision du 10 juillet 2013, or
cette décision n’existe pas.
Aujourd’hui
encore, je m’interroge : comment un général d’armée a-t-il pu signer une
telle correspondance ? Et mon interrogation est d’autant plus forte que
mes appels n’eurent aucun écho.
Il
existe une façon simple de me faire admettre cet état de fait, c’est de me
remettre une copie de cette décision qui ne concerne que ma personne.
Je
vous signale également qu’il y a erreur sur la date de dépôt de la plainte,
elle est du 30 janvier et non du 30 décembre 2012.
A
propos de cette décision de classement sans suite vous me renvoyez vers le
parquet qui en son temps, m’avait délivré un document –dont vous disposez d’une
copie - qui contredit la version de la gendarmerie. Pour le parquet, l’enquête
était encore en cours. Et, à ce jour, aucune décision n’a été prise.
Sur
ce point bien précis, vous trouverez dans mes échanges avec le groupement de
gendarmerie tous les éléments qui vous permettent de mieux apprécier cette
situation.
D’ailleurs,
il aurait suffi que l’enquêtrice s’abstienne d’exercer des pressions sur ma
personne et jamais ce différend avec la gendarmerie n’aurait existé.
Je
me dois de vous préciser que je n’ai pas demandé d’enquête interne à la
gendarmerie. Comme vous le dites avec courtoisie, les conclusions internes propres
à une institution quelle qu’elle soit ne me regardent pas. J’ai saisi les
différents niveaux hiérarchiques de la gendarmerie qui m’avaient donné parfois des
réponses que je suis en droit de contester.
1/5
Le
constat est établi : la gendarmerie a bien manqué à son devoir
d’impartialité.
Par
contre, j’ai sollicité la mise en place d’une commission d’enquête car les
faits sont graves et non reconnus. Une commission d’enquête est une initiative
démocratique,
citoyenne et qui plus est constitutionnelle. Elle peut-être
parlementaire. Ceci dit, à observer la
façon dont ma requête est traitée, il ne se passera rien…
Dans
ce lourd dossier, où l’injustice se mesure au nombre de violations du droit
dont je suis victime, Madame Françoise Martres
(Je pense qu’il est inutile de vous la présenter) a pris à mon égard une
décision discriminatoire dont le
caractère raciste est clairement établi. Il suffit de comparer les arrêts pris
par ses soins : celui de mon ancien collaborateur, Eric Maynadier et le
mien.
C’est
tout simplement inouï : ce magistrat a, entre autre, classé mon ancien collaborateur à un niveau
hiérarchique supérieur au mien, moi qui étais son directeur, alors que
rien, absolument rien, ne permet de
justifier une telle décision. A ma connaissance, cette situation n’a pas de
précédent.
J’ai
déposé plainte contre Madame Françoise Martres auprès du CSM (Conseil supérieur
de la magistrature) qui me fit une réponse qui prêterait à rire si elle ne concernait
pas un drame douloureux. Pour rejeter ma requête, le CSM affirme que je n’ai
pas cité nommément le magistrat visé, ce qui est absolument faux. A aucun moment, le CSM n’a contesté mon accusation de racisme
à l’encontre de ce magistrat, une accusation grave que couvre un lourd silence…
Si
vous me confirmez qu’il est possible de déposer plainte auprès de vos services
contre ce magistrat, je le ferai, sans hésitation aucune. Est-il besoin de vous
préciser que cette accusation de racisme, je ne l’ai jamais portée contre les
services de la gendarmerie.
Vous
connaissez sans doute ce lourd dossier
et je saisis cette occasion, pour vous en retracer les principaux
moments :
-
ADC
(l’association pour le développement des compétences) l’organisme de
formation au cœur du litige, est ma création en 1992 et son financement a
été assuré par mes soins (Avec une participation égale de mon ancien
collaborateur). Ce fait n’a jamais été
contesté par qui que se soit. En dernier ressort, je considère que j’ai été
spolié …
-
Comme vous, je servais la République, j’apportais à la
population : diplômes, emplois, dignité et citoyenneté …D’ailleurs, les
responsables de la brigade de gendarmerie de Saint-Céré pourront vous le
confirmer. Je les invitais régulièrement à venir parler de leurs missions et
souvent, ils dirigeaient vers mes services, les situations sociales délicates
pour lesquelles une formation ou un accompagnement pourrait être bénéfique…
-
Qui est
l’adversaire ? Il s’agit d’un certain M. Exiga Jean-Claude, éducateur de
son état, agent territorial et ses deux complices : Mme Martignac Monique,
modeste femme politique de l’ex Ump et M. Couchouron Yves, professeur de collège à la retraite,
adhérent à la section locale du Ps.
Après ces présentations je ne parlerai que de M. Exiga Jean-Claude…
Mes actions
devant la justice… et les services de l’état.
-
M. Exiga a usé de
moyens frauduleux pour me licencier de mon propre outil de travail, j’y
reviendrai à propos des plaintes déposées contre lui.
-
La préfecture du
Lot a mis plus de 3 ans pour me permettre l’accès au dossier alors que je suis
une partie concernée tel que le définit la loi du 1er juillet
1901…et encore avec l’intervention de la CADA… C’est le temps qu’il a fallu à
M. Exiga Jean-Claude pour vider les comptes du centre de formation ADC.
2/5
-
Devant le Conseil
de prud’hommes, M. Blanchon Gérard, un conseiller, un ami de mes adversaires…a
siégé et délibéré comme si de rien n’était. Il m’a fallu des démarches, avant
que le procureur général, ne me dise qu’il n’y a rien à faire !
-
Devant la cour
d’appel, j’ai été renvoyé comme un malpropre et je ne pouvais rien dire…mais
voilà que cette même cour d’appel prit, quelques mois plus tard, un arrêt au
profit de mon ancien collaborateur…Celui-ci,
sur 2 points comparables, a bénéficié d’une classification et d’une
indemnisation sans commune mesure avec la mienne…Imaginez qu’on décide un jour
de classer un gendarme au dessus d’un officier supérieur ! L’analyse
comparative des 2 arrêts montre clairement
que Mme Martres Françoise a pris à mon égard une décision
discriminatoire dont le caractère raciste est clairement établi.
-
Mes actions
auprès du CSM comme auprès de Mme La ministre de la justice (Qui pouvait légalement
intervenir auprès du CSM) n’avaient pas abouti. Mme la ministre n’avait même
pas répondu et le CSM me fit une réponse qui exprime à elle seule le grand
drame de la justice.
-
Devant la cour de
cassation, mon avocate, malgré ses
engagements, n’avait pas remis le moyen
nouveau né de la comparaison des 2 arrêts et mon pourvoi fut rejeté. Mon
avocate ne donne aucune explication.
-
J’ai engagé une
action pour la mise en œuvre de la responsabilité civile de l’avocat (En
principe une procédure banale pour tous les professionnels) auprès du conseil
de l’ordre des avocats aux conseils. Tous les avocats, y compris celui
commis par la présidente de l’ordre me
réclame des honoraires allant de 3600 à 3800 €, en se réservant le privilège de
me « défendre » comme ils l’entendent… oubliant l’intérêt du client,
au cœur du code de déontologie de la profession.
-
Aucun avocat, ne
semble disposé à dire la vérité (Et pourtant, ils réclament des honoraires
conséquents). La Présidente de l’ordre et le Premier Président de la cour de
cassation sont saisis…
Les plaintes déposées contre M. Exiga
Jean-Claude :
Dès la naissance du conflit, j’ai déposé 4 plaintes
contre M. Exiga Jean-Claude.
- Plainte du 2
octobre 2008- Dénonçant la situation d’illégalité de M. Exiga au sein de
l’association ADC. Résultat : classement sans suite, malgré les faits. M.
Exiga était hors-la-loi.
- Plainte du 22 décembre 2010 : usage d’un faux témoignage - de la secrétaire -et diffamation. Résultat : classement sans suite.
- Plainte du 22 décembre 2010 : usage d’un faux témoignage - de la secrétaire -et diffamation. Résultat : classement sans suite.
- Plainte du 22
février 2011, usage d’un faux et
extorsion de témoignage. Résultat : classement sans suite du 19 février 2014, soit plus de 3
ans plus tard ! Et les preuves sont indiscutables !
Cette décision est intervenue 9 mois après son annonce
par la gendarmerie !!
L’extorsion de témoignage est clairement établie…et la
gendarmerie ne semble n’avoir rien vu !
- Plainte du 30
janvier 2012 pour prise illégale d’intérêt et abus de biens sociaux, suite à la
disparition de la somme de 200 000 €
A ce jour, aucune décision n’a été prise …et pourtant
la gendarmerie m’a annoncé le classement sans suite !!
Tout semble indiquer que M. Exiga Jean-Claude est dessus
des lois de la république. Il faut lire le deal qu’il met entre les mains de
mon ancien collaborateur, pour comprendre le désastre.
Pire encore, M. Exiga avait menti en déclarant que la
gendarmerie était intervenue à l’occasion du conflit….Naturellement le conseil
de prud’hommes l’avait retenu à ma charge. Souvenez –vous, c’est son ami M.
Blanchon Gérard qui menait les débats…La gendarmerie refusa de m’établir une
attestation démentant le fait allégué et me renvoya vers le procureur qui, à
son tour, me fit une réponse négative.
3/5
Ainsi les deux institutions ont couvert des mensonges
qui ont conduit à ma spoliation. Et vous voulez que les citoyens
témoignent de faits délictueux … alors
que la gendarmerie s’abstient de dire la vérité ?
Monsieur Exiga Jean-Claude …et l’institution judiciaire.
Monsieur Exiga Jean-Claude …et l’institution judiciaire.
-
Fin 2011, alors
que la cour d’appel d’Agen venait de le condamner lourdement pour le
licenciement abusif mon ancien collaborateur, M. Maynadier Eric et violation du
droit du travail, M. Exiga Jean-Claude qui avait déjà mis l’organisme de
formation ADC en cessation de paiement, dépose le bilan. Ainsi l’indemnisation
de mon ancien collaborateur, 130 000 € (environ) avec les charges, est
supportée par le FNGS, en somme le contribuable. Ce qui est une sanction de la
cour d’appel devient une prime à la casse !
-
Alors que de
nombreuses entreprises dans une situation économique comparable et la sanction
judiciaire en moins, étaient directement
mises en liquidation, M. Exiga Jean-Claude obtenait une mesure de
redressement, ce qui signifie qu’il
n’aura plus à se préoccuper des créances. C’est une autre prime dont il vient
de bénéficier…Ainsi, le TGI de Cahors
réduit à néant une juste sanction de la cour d’appel d’Agen !
-
Comment le TGI
a-t-il pu lui accorder cette mesure ? Rien ne permet de faire un tel pari
sur l’avenir sauf à croire à un miracle.
Non seulement M. Exiga Jean-Claude n’a pas les compétences pour diriger un
établissement de formation, il n’a même pas le baccalauréat ! mais aussi, il venait de contester la présence de
200 000 € sur les comptes de l’organisme de formation ADC ;
-
A partir de ce
constat, je déposais plainte contre M. Exiga Jean-Claude et ses deux complices
pour prise illégale d’intérêt et abus de biens sociaux. Où sont passés les
200 000 € ? C’est sur cette plainte que la gendarmerie vient
m’annoncer le classement sans suite que le procureur de la République n’a
toujours pas décidé.
-
Deux ans plus
tard, en avril 2014, la cessation de
paiement devenait insupportable et le TGI prononçait la liquidation judiciaire.
-
Au même moment,
M. Exiga Jean-Claude annonçait par voie de presse la nomination de Mme Louf en
qualité de Directrice de l’établissement de formation ADC. Mme Louf venait tout
juste d’obtenir l’équivalent du baccalauréat, le DAEU ! C’est comme si on
vous annonçait qu’un élève terminale a été nommé proviseur ou qu’un jeune
gendarme était nommé commandant d’un groupement ! Il a non seulement abusé
la confiance du juge mais il l’a aussi humilié, publiquement. La France, le pays des lumières, est bafouée. Quelle impunité !
-
Vous avez été
sans doute choqué, comme tous les français,
quand des talibans avaient détruit des écoles dans le lointain
Afghanistan. Ici, Nul ne s’inquiète de cette catastrophe, pas un homme ou une
femme politique n’a élevé la moindre protestation. Normal, ils sont amis avec
les auteurs de cette tragédie.
-
ADC, c’étaient
les diplômes de l’Université de Cambridge, ADC c’est le Diplôme d’accès aux
études universitaires, ADC, c’était le conservatoire national des arts et
métiers (CNAM), ADC c’étaient les actions d’orientation et d’insertion, ADC
c’était l’accompagnement vers l’emploi…Tout ceci en milieu rural, aujourd’hui disparu comme pour punir une population à l’écart de tout. M. Exiga Jean-Claude
n’est même pas capable d’en parler.
-
J’en conclus que
c’est M. Exiga Jean-Claude qui fait la
justice…A quoi a servi cette mesure de redressement que rien ne
justifiait ? Elle a coûté au bas mot un (1) million d’euros, voire le
double…pour rien.
-
Si M. Exiga
Jean-Claude avait réalisé ne serait-ce qu’un geste pour la mise en place de cet
organisme de formation, on pourrait comprendre ses actes barbares, violant,
sans retenue aucune, les lois de la
république. Finalement, M Exiga Jean-Claude réalise un véritable braquage sous
le regard bienveillant de la justice.
4/5
M.
Exiga Jean-Claude bénéficie de privilèges que même le Président de la
République n’a pas. Pourquoi ?
-
La république va
mal et elle ne sera guérie que par l’application stricte des valeurs qui la
fondent
-
Pas un mot ne
peut être considéré comme diffamant, y compris la qualification de raciste concernant
la décision de Mme Françoise Martres .Toutes mes accusations reposent sur des
preuves irréfutables.
-
Si vous avez
enquêté sur ma personne, vous aurez appris qu’au de-là des services que
j’apportais à la population au nom de la république, j’œuvrais pour
l’amélioration constante des relations entre la France et l’Algérie, mon pays
natale…et ce faisant, mes messages de fraternité, prenaient du sens et créaient
du lien.
-
Je subis l’intégrisme
de l’ignorance, le terreau de l’intégrisme religieux aussi barbares que
violents… Il faut combattre l’un comme
l’autre.
Je
demande à toutes les autorités d’agir dans le respect des droits du citoyen que
je suis. Je le répète, je n’ai commis ni crime ni délit et j’ai été spolié avec
la complicité des services de l’état et de la justice. Je demande seulement à
être indemnisé en m’appliquant les règles de droit, comme ce fut le cas de mon
ancien collaborateur.
Je
suis à votre entière disposition.
En
attendant, je poursuis mon légitime combat de façon pacifique et démocratique…
mais si vous voulez, malgré tout, me faire taire, il faut m’abattre.
Je
vous prie de croire, Monsieur, à l’expression de ma sincère considération.
Rabah Bouguerra
Copies :
- - Monsieur
Jean-Jacques Urvoas, Ministre de la justice.
- - Monsieur Bernard
Cazeneuve, Ministre de l’intérieur.
- - Monsieur Le
Général d’Armée
Directeur Général de la gendarmerie Nationale
(Cabinet)
- - Monsieur Le
général commandant la région de gendarmerie de Languedoc-Roussillon et
Midi-Pyrénées, Commandant le groupement de gendarmerie de la Haute Garonne.
5/5
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