Où sont les écologistes ?
Où sont les femmes et les hommes politiques ?
Vous attendez un appel de Greta Thunberg ?
Oui je me bats pour une vraie justice ... y compris pour notre pauvre planète.
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Figeac, le 28 novembre 2022.
Climat,
écologie et compostage (1)
Quelle est la
situation sur le Figeacois et dans le reste de la France ? Nous ne
parlerons que du Figeacois mais il faut savoir que la situation est quasiment
la même partout à travers le Département et
l’hexagone. C’est dire que partout la pollution a atteint des niveaux
alarmants.
Dès qu’ils ont
l’occasion d’évoquer ces sujets, nos élus ne cessent de se congratuler.
« Tout va bien ! » répètent-ils à qui veut les entendre. Or rien
ne va, autant pour le climat que pour la préservation de l’environnement. Le
tonnage des déchets ménagers, d’année en année, n’a point évolué : 9 000
tonnes ! Ne chipotons pas pour la diminution de 2 tonnes en 2 ans ! Au fil des ans, le tonnage qu’ils déversent sur notre pauvre terre, est
le même et ils continuent d’affirmer qu’ils réalisent des actions appropriées. De
deux choses l’une : ou ils ne font rien, ou ce qu’ils font n’a aucun
impact sur le compostage et encore moins sur le climat ! Le plus triste
est que ces élus ne s’interrogent pas.
Climat
et compostage.
On peut légitimement
se poser la question du lien entre climat et compostage. Toutes les semaines
dans certains quartiers et plus souvent dans d’autres, Le camion-benne de la
collectivité passe récupérer le contenu du conteneur marron. Récemment, un adjoint au maire nous rappelle qu’une enquête
du Syded montre que 80 % du contenu du sac noir sont des déchets qui ne
devaient pas s’y trouver. Mais que fait-il pour éliminer ce triste
constat ? Rien, et il refera le même constat les années prochaines.
Revenons au climat.
Le camion-benne fonctionne au gasoil. On peut donc aisément calculer Les
quantités de carburant consommées ainsi que leur impact sur le climat.
L’empreinte carbone est catastrophique. Evidemment, le climat en prend un coup
et le portefeuille du contribuable aussi. Avec les prochaines augmentations,
ils vont à nouveau, sans ciller des yeux,
accuser ce qui se passe dans la lointaine Ukraine !
Dans ma rue, comme
dit la Télé, nous sommes nombreux à composter depuis des années, mais le jeudi
soir beaucoup de conteneurs marron sont de sortie et le vendredi matin le camion-benne
passe…C’est automatique, c’est bureaucratique ! Si demain nous arrivons à
convaincre tous les habitants se trouvant sur le trajet de la tournée de se
mettre au compostage … Le camion-benne passera quand même !
Et ce n’est pas fini
en matière de massacre écologique. Que fait-on de vos déchets ? Ils sont
envoyés à l’enfouissement du côté de Montauban ou à l’incinération du côté de
Brive. Il faut retenir qu’on enfouit tout, les déchets biodégradables comme
ceux qui ne le sont pas comme les matières plastiques de toutes sortes films, sacs et emballage divers. Certes, ce ne sont pas des produits radioactifs mais
il vaut mieux les éliminer autrement. Les incinérateurs les plus performants
déversent sur les populations avoisinantes des produits particulièrement nocifs
dont des nanoparticules que les habitants respirent. Certains diraient :
nous payons et ce n’est pas chez nous. Ils oublient que quand on agresse la
terre, notre terre, c’est partout chez nous,
et tout finira par nous arriver en pleine tronche.
Une décision urgente
que le gouvernement devrait prendre est l’interdiction d’envoyer ses déchets chez le voisin. Les collectivités
seront alors dans l’obligation d’adopter des solutions respectueuses de
l’environnement et du citoyen. Que
chacun garde sa m… (Censure) chez lui.
Pouvoir
d’achat et compostage.
Si les collectivités
avaient suivi les propositions de l’Assemblée citoyenne, les déchets
biodégradables auraient déjà été totalement et proprement transformés en
compost, depuis plusieurs années. Ne resteraient alors que les déchets ultimes.
Secs et très peu volumineux, ils peuvent rester longtemps dans le conteneur.
Ainsi, on réduirait considérablement les tournées d’enlèvement, nous serions
passés de 52 à 2 à 3 voire 4 tournées par an, guère plus et il n’y aura plus d’enfouissement !
La collectivité économiserait, au bas mot un million d’€ ! par an !
Si rien n’est fait et
si la situation actuelle devait perdurer, le traitement de la tonne de déchets
avoisinerait les 200 € soit un coût total de 1 800 000 €. Comment
feraient nos élus ? Ils vont augmenter l’impôt (l’actuelle taxe sur les
ordures ménagères). Beaucoup de citoyens ne seront pas en capacité de la payer.
Dans le département voisin de la Dordogne la révolte est en marche ! (2)
La
tarification incitative, cette aberration écologique.
Nos élus vont
remplacer la taxe sur les ordures ménagères
par la « tarification incitative ». On leur a vendu l’idée
qu’il suffit de peser les déchets pour qu’ils disparaissent ! Et du coup
on leur vend un système informatique aussi coûteux qu’inutile ! Les
conteneurs seront équipés de puces et les camions d’ordinateurs
performants, assurent-ils. Ainsi, on ne
s’occupe plus de l’élimination des déchets mais de la gestion du système. Pour
réaliser cette «usine à gaz », aussi polluante, la collectivité a
bénéficié d’une subvention de l’état qui n’est rien d’autre qu’une contribution
des citoyens autrement dit de l’impôt qui pourrait servir à répondre à de vraies
urgences et elles ne manquent pas. Le grand bénéficiaire de cette opération est
l’industrie informatique dont l’investissement est probablement amorti …A
présent, à eux les bénéfices ! Le lobby de l’informatique est aussi
dangereux que celui de l’agrochimie ! Tout le long de ce cycle et pendant
des années, la collectivité devra passer
à la caisse pour payer la maintenance,
et « la formation » du
personnel. La note sera salée !
La tarification
incitative repose sur un postulat ou plutôt un affreux
présupposé : l’homme n’est pas capable d’une motivation intrinsèque pour
agir pour son bien et celui des autres, alors il faut lui brandir le bâton,
taper l’homme ou taper son portefeuille, a le même effet. La tarification
incitative repose sur la fausse idée que l’homme a besoin d’être guidée dans
ses gestes les plus simples. Pour en savoir plus sur cette conception peu
respectueuse de l’homme je vous engage à lire « Théorie x, théorie y de
Douglas Mc Gregor ». C’est du siècle dernier. Or, il suffit d’une petite
étincelle pour que l’homme réalise des miracles… Nos élus ne semblent pas
capables de la provoquer.
Beaucoup de citoyens
doivent se poser la question : mais alors comment fait-on ? C’est par
l’éducation à l’écologie que ce combat pour le climat et l’environnement
pourrait être gagné. Nous avions proposé un plan d’actions à la collectivité mais
elle ne donnait pas suite tant elle est obnubilée par la tarification
incitative. Il est impératif de consulter tous les foyers en vue de réaliser une photographie précise de
ce qui se passe sur le terrain. Les élus ne le savent pas. Ils ont le droit de
contester cette affirmation nous leur demanderons alors d’accepter de se
soumettre à l’épreuve de vérité. A l’occasion de ce travail d’enquête qui
relève de la responsabilité de la collectivité, une sensibilisation aux
problèmes d’environnement peut être abordée. Pour certains citoyens l’action
serait de quelques secondes pour d’autres de quelques minutes. A la fin de ce
travail auquel des citoyens peuvent participer, pour le réaliser correctement
et dans les meilleurs délais, nous aurons une image précise de ceux qui compostent,
de ceux qui ne compostent pas, de ceux qui ont besoin d’aide… Ainsi, nous
consoliderions un acte de solidarité au service de la planète. Et c’est ainsi
que la planète gagnera de nouveaux
écologistes, authentiques et sincères, pas autrement. L’éducation à
l’écologie tient de la théorie y : l’homme est engagé, responsable et
solidaire.
Nos élus sont aussi obsédés
par les composteurs collectifs. Il n’y en a pas autant qu’ils veulent le faire
croire quand ils posent pour une photo qu’ils veulent convaincante !
Le Syded, lui-même, préfère parler de « gros composteurs ». En effet
l’action collective est difficile à réaliser, difficile mais pas
impossible : il faut que tous les habitants d’un quartier respectent les
contraintes d’un compostage réussi. Cette action suppose un travail de terrain.
Alors concentrons-nous sur le plus simple ! Tordons le cou à un argument
totalement faux : au centre-ville beaucoup de maisons disposent d’un
jardin, parfois petit mais amplement suffisant pour y installer un composteur.
A Figeac l’habitat
individuel est majoritaire alors répéter à longueur de temps, composteur
collectif ne résout pas le problème et à
la fin, c’est lassant et exaspérant !
Après la photo des logements-foyer et du Centre social nous aurons sans doute droit à celle du Lycée
L’action
citoyenne
Une fois l’enquête terminée
la collectivité disposera d’une image fidèle de la situation. Au cours de ce
travail d’information et de sensibilisation, la réduction progressive des
tournées sera annoncée. En moins d’un mois, la cité aura retrouvé un honorable
mode d’élimination des déchets ménagers.
Concernant les
déchets recyclables, les élus sont partagés : il y a ceux qui se
congratulent et s’attribuent tous les mérites et ceux qui en veulent aux
citoyens. C’est tout juste s’ils ne les traitent pas de demeurés tant le tri,
selon leurs propos, est mal fait. Or ces élus comme la structure de soutien, le
Syded, n’ont jamais été à la rencontre des citoyens, pour expliciter leurs
belles recommandations sur papier glacé. Il faut qu’ils quittent de temps à
autre leurs bureaux !
Nous avons mené des
enquêtes sur le terrain, sans recourir à une quelconque application. 80 % des
personnes interrogées affirment n’avoir jamais rencontré, pour ces questions,
un élu ou un agent de ces collectivités. C’est dire que la marge de progression
est énorme et ce n’est pas fini.
Si le compostage
relève essentiellement de l’implication des citoyens, le recyclage quant à lui relève d’un autre
niveau dont les relais sont les élus locaux. . Il est impératif que l’Etat
s’engage dans une action importante de réduction des matières plastiques qui
peuvent recevoir, localement, un premier traitement avant une éventuelle
transformation. Il s’agit d’un traitement mécanique de broyage donc sans
produits chimiques. Il y a sans doute d’autres actions qui peuvent être menées
localement pour un recyclage plus étendu et plus respectueux de la nature.
Derrière ces actions se profilent de nombreux emplois et de créations
d’entreprises.
En début d’année, nous avions interpellé Monsieur le
Maire, à propos de cette situation si préoccupante. Il devait prendre des
décisions, à partir du 28 février, à
l’issue d’une « enquête »(3) lancée sur une application, bientôt un
an et nous ne voyons rien venir…
Le territoire a déjà
perdu plusieurs millions d’€…Qu’attendent nos élus pour mettre en place cette
miraculeuse solution ? Au fait, notre taxation va-t-elle baisser ?
Interrogez-les, vous n’avez pas fini d’être surpris.
Enfin, n’oublions pas
que la meilleure façon de traiter les déchets est de ne pas en produire.
(1)
Hacène Rabah Bouguerra
(1) Psychologue du travail.
(3) (3) 120 réponses ! qui oserait tenir
compte d’un tel résultat ?
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